Le projet d’interdiction de circulation de certains véhicules à Paris génère une bataille de trottoirs entre le parti EELV et la FFMC. Les écologistes ont porté plainte contre les Motards en colère après la dégradation d’un local, sans preuves de l’implication de la FFMC. Et la FFMC contre-attaque…Une bataille juridique s’engage entre le secrétariat régional Ile-de-France du parti politique Europe écologie les verts (EELV) et la Fédération française des motards en colère de Paris (FFMC-PPC). Une lutte sur fond de plan d’interdiction des motos à Paris, initié par la ville et voté au conseil municipal le 9 février. En cause, la dégradation d’un local EELV dans le 14e arrondissement de la capitale…
Protestation des motardsLe 8 février, 3.000 motards en colère ont manifesté leur opposition aux interdictions de circulation présentées par la ville de Paris, défilant entre l’esplanade du Château de Vincennes et l’Hôtel de ville de Paris. Le lendemain, 9 février au moment du vote, une centaine de militants se retrouvait sur la place du Châtelet, au centre de Paris.
Mais, parallèlement, la colère s’est exprimée autrement : le 6 février dans la nuit, le local du parti EELV situé dans le 14e arrondissement de la capitale a été dégradé. Des affiches appelant à la manifestation de la FFMC ont notamment été collées et le trottoir tagué.
Deux semaines plus tard, Jean-Marc Belotti, coordinateur de la FFMC Paris-Petite-Couronne (FFMC-PPC), est convoqué par le commissariat du 14e arrondissement qui lui annonce que le secrétariat régional du parti EELV porte plainte contre la FFMC-PPC pour dégradation.
Jean-Marc Belotti se rend au commissariat, le 3 mars à 15h. Il explique aux policiers qu’il ne comprend pas cette plainte puisque aucune preuve d’un lien entre les auteurs du méfait et l’association n’est apportée.
Contre-attaqueJean-Marc Belotti rend sa déposition au commissariat, mais il en profite pour contre-attaquer : il porte à son tour plainte, contre X, pour dénonciation calomnieuse. « Les affichettes sont imprimables sur Internet, n’importe qui peut acheter des bombes de peinture dans le commerce… Je ne vois pas ce qui prouve que les dégradations seraient imputables à la FFMC-PPC », explique le coordinateur.
La bataille juridique ne fait que commencer. Restez connectés sur Motomag.com pour connaître la suite de cette affaire !